Le producteur américain de sodas et de snacks PepsiCo a publié vendredi un bénéfice qui a plus que doublé et supérieur aux attentes au titre du quatrième trimestre, à la faveur de hausses des prix et d'économies de coûts. L'action PepsiCo cédait cependant 2,4% à 169,75 dollars dans les échanges de préouverture à Wall Street, les revenus du groupe sur la période étant ressortis légèrement en déça des prévisions, notamment en Amérique du Nord. PepsiCo a dégagé un bénéfice net de 1,3 milliard de dollars, soit 94 cents par action, lors du trimestre clos début janvier, contre 518 millions de dollars, ou 37 cents par action, un an plus tôt. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice a atteint 1,78 dollar, à comparer à un consensus FactSet de 1,72 dollar par action. Le chiffre d'affaires a diminué de 0,5%, à 27,9 milliards de dollars, au trimestre écoulé, alors que les analystes s'attendaient à un montant de 28,4 milliards de dollars. Sur une base organique, soit à périmètre et taux de change constants, le chiffre d'affaires a crû de 4,5% par rapport au même trimestre un an plus tôt, ce qui représente une croissance deux fois moindre que sur l'ensemble de l'exercice.

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La Bourse suisse a terminé en rouge vendredi. Le SMI a été plombé par le repli de son poids lourd Nestlé et, dans une mesure un petit peu moindre par celui de Roche. L'indice vedette de SIX est repassé sous la barre des 11'100 points à son plus bas du jour et a fini sous ce niveau. La saison des résultats s'est poursuivie avec quelques entreprises du marché élargi. Le SMI a terminé en recul de 0,42% à 11'091,58 points, avec un plus bas à 11'06,90 et un plus haut à 11'161,06 en vert en début de séance. Le SLI a cédé 0,19% à 1793,30 points et le SPI 0,52% à 14'516,69. Sur les 30 valeurs vedettes, 14 ont reculé, 15 avancé et le bon Roche a fini stable. Nestlé (-3,0%) a terminé lanterne rouge, derrière SIG Group (-2,5%) et le bon Lindt (-2,1%). Selon des courtiers, l'origine de l'accès de faiblesse du géant de Vevey est à chercher outre-Jura: publiés la veille au soir, les résultats de L'Oréal se sont révélés inférieurs aux attentes au 4ème trimestre. Nestlé détient encore une participation importante (10,11% au 31 décembre 2022) dans le groupe français de cosmétiques. La porteur Roche (-0,3%) a aussi cédé du terrain. Le géant pharmaceutique va couper dans ses effectifs. La mesure concerne l'unité Pharma Product Development et touchera moins de 340 personnes, selon un porte-parole contacté la veille au soir par AWP, confirmant une information de Muula.ch.

Europe
Les Bourses européennes ont cédé du terrain vendredi, alors que les investisseurs s'interrogent toujours sur le calendrier des baisses de taux des banques centrales et attendent de nouveaux chiffres d'inflation la semaine prochaine aux Etats-Unis. L'indice Stoxx Europe 600 a perdu 0,1%, à 484,8 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont reculé de 0,2% chacun. Le DAX 40 à Francfort a également cédé 0,2% et le FTSE 100 à Londres a lâché 0,3%. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx Europe 600 a grappillé 0,2%. L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft (+13,8%) a fait part d'un net bookings, l'équivalent du chiffre d'affaires, supérieur aux prévisions de ses dirigeants au titre du troisième trimestre de l'exercice qui s'achèvera fin mars 2024. Le groupe a confirmé l'ensemble de ses objectifs pour l'exercice qui s'achèvera fin mars 2024, à la plus grande surprise d'une large frange d'investisseurs. Le fabricant de semi-conducteurs sous contrat X-Fab (-12,9%) prévoit une baisse de son chiffre d'affaires pour le trimestre en cours, en raison de stocks élevés dans l'industrie. Le groupe de luxe Hermès (+4,8%) a annoncé qu'il verserait un dividende exceptionnel en complément d'un dividende ordinaire en hausse au titre de l'exercice 2023, marqué par des résultats supérieurs aux attentes. L'Oréal (-7,6%) a publié des ventes inférieures aux attentes pour le quatrième trimestre et l'ensemble de l'année écoulée, pénalisé par la faiblesse du marché chinois.

États-Unis
La Bourse de New York a fini majoritairement dans le vert vendredi, permettant au S&P 500 de dépasser les 5.000 points pour la première fois de son histoire, tandis que Microsoft a battu le record de capitalisation jusqu'ici détenu par Apple. Marquant une pause après son record de la veille, l'indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,1%, à 38.671,69 points. L'indice élargi S&P 500 a en revanche de nouveau gagné 0,6%, à 5.036,61 points, et le Nasdaq Composite a pris 1,3%, à 15.990,66 points. Le S&P 500 a gagné 1,4% cette semaine et 5,4% depuis le début de l'année, tandis que le Dow affiche une progression de 2,6% depuis le début de l'année. Les trois indices américains ont gagné du terrain au cours de 14 des 15 dernières semaines, une séquence inédite depuis les années 1990 Parmi les valeurs technologiques les plus entourées, Nvidia a gagné 3,6%, tandis qu'Alphabet et Amazon se sont adjugés plus de 2%. La capitalisation de Microsoft (+1,6%) s'est hissée à 3.125 milliards de dollars, surpassant le précédent record de capitalisation boursière pour une entreprise américaine établi l'été dernier par Apple (+0,4%). Le réseau social Pinterest (-9,5%) a annoncé une croissance de ses revenus un peu moins forte que prévu au quatrième trimestre. Le groupe prévoit pour le premier trimestre un chiffre d'affaires de 697,5 millions de dollars en milieu de fourchette, inférieur aux 702 millions de dollars attendus par le consensus. Expedia a chuté de 18% après l'annonce du départ de son directeur général, Peter Kern, malgré des résultats meilleurs qu'attendu au dernier trimestre. A la tête du voyagiste depuis 2022, Peter Kern sera remplacé à partir du 13 mai par Arian Gorin, qui présidait jusqu'à présent les activités à destination des entreprises.

Asie
La plupart des indices boursiers asiatiques sont fermés lundi en raison des congés du Nouvel an lunaire.

Obligations
Les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en hausse vendredi, après une révision minime des données sur l'inflation de décembre aux Etats-Unis, qui ont renforcé l'optimisme des investisseurs à l'égard de l'économie. La journée de lundi étant fériée au Japon, il n'y a pas d'échanges d'obligations du Trésor américain lundi.

Analyse
BoA augmente l'objectif d'ASML à 1.064 (904) EUR – Buy

UBS abaisse l'objectif de Delivery Hero à 38 (45) EUR – Buy

UBS relève l'objectif d'Unilever à 3.430 (3.400) p – Sell