Le groupe de chimie allemand Bayer a annoncé qu'il verserait un dividende en forte baisse au titre de l'exercice 2023 afin de réduire son endettement. Bayer prévoit ainsi de payer un dividende de 0,11 euro par action, contre 2,40 euros par action au titre de l'exercice 2022. Cette proposition sera soumise au vote des actionnaires pendant l'assemblée générale du 26 avril, a indiqué le groupe dans un communiqué. En raison d'un fort endettement, associé à des taux d'intérêt élevés et à une situation difficile en termes de flux de trésorerie disponible", Bayer "a l'intention de modifier sa politique de dividende pour verser le minimum légal pendant trois ans", a expliqué le groupe. Ce minimum correspond à 4% du capital, a précisé un porte-parole. Au cours des années précédentes, la politique de dividende représentait 30% à 40% du bénéfice par action du groupe, a indiqué le groupe de chimie. Bayer met en place un nouveau modèle opérationnel afin de rendre l'entreprise plus agile et d'améliorer sa performance, ce qui passera par une réduction des effectifs, comme cela a déjà été annoncé, a complété le groupe.

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La Bourse suisse a entamé la semaine sur une note positive. Le SMI a été largement soutenu par ses poids lourds, alors que la saison des résultats marquait une pause. L'indice a même repassé la barre symbolique des 11'400 points à son plus haut du jour, terminant de peu au-dessous. Les investisseurs étaient dans l'attente des informations distillées après la clôture par Temenos. Le SMI a terminé en hausse de 0,78% à 11'398,44 points, avec un plus haut à 11'407,31 points et un plus bas à 11'292,66 points durant la première heure de transactions. Le SLI a gagné 0,50% à 1894,21 points et le SPI 0,69% à 14'900,36 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 21 ont progressé et 9 reculé. La porteur Roche (+1,9%) a fini sur la plus haute marche du podium, devant le bon de jouissance Roche (+1,7%) et Nestlé (+1,5%). Roche a annoncé vendredi que l'Autorité américaine du médicament (FDA) a validé une extension d'homologation pour son traitement Xolair (omalizunab). Le produit du géant pharmaceutique bâlois est désormais autorisé pour les enfants à partir d'un an et les adultes souffrant d'une ou plusieurs allergies alimentaires. Le troisième poids lourd, Novartis (+1,3%) a également terminé aux avant-postes. Le bâlois a annoncé étudier diverses options stratégiques concernant l'avenir de sa filiale indienne Novartis India Limited, cotée à la bourse de Bombay. Parmi elles, figure la possibilité de céder sa participation dans cette entité. Dans le camp des perdants, Julius Bär (-1,3%) a terminé lanterne rouge, derrière Richemont et Swiss Re (chacun -0,8%).

Europe
Les marchés d'actions européens ont commencé la semaine de manière hésitante, les investisseurs ayant repris leur souffle après les nombreux records décrochés la semaine dernière, tandis que Wall Street est fermée en raison d'un jour férié aux Etats-Unis. L'indice Stoxx Europe 600 a pris lundi 0,2%, à 492,4 points. A Paris, le CAC 40 a terminé à l'équilibre, à 7.768,55 points, après avoir inscrit vendredi un record en séance à 7.800,91 points. Le SBF 120 a cédé 0,1%. Le DAX 40 à Francfort a perdu 0,2%, tandis que le FTSE 100 s'est adjugé 0,2% à Londres. Les investisseurs se préparent cette semaine à une nouvelle série de résultats d'entreprises en Europe, avec notamment la banque HSBC, le distributeur Carrefour et le groupe agroalimentaire Danone, tandis que l'agenda sera moins chargé outre-Atlantique, avec les résultats de Nvidia en point d'orgue. L'équipementier automobile Forvia (-12,7%) a annoncé qu'il pourrait réduire ses effectifs de 10.000 personnes dans le cadre d'un plan de compétitivité en Europe, visant à améliorer ses ventes et sa rentabilité en 2024. "Nous considérons que la volonté du groupe de s'attaquer à son manque de compétitivité en Europe constitue un signal positif, mais elle confirme également que la dynamique devrait rester difficile à long terme dans cette région", qui constitue son premier débouché, commente Oddo BHF. Thales a perdu 4,7% à 134 euros, accusant la plus forte baisse du CAC 40. UBS a dégradé sa recommandation de "neutre" à "vendre" sur le groupe de technologies et de défense, tout en abaissant son objectif de cours de 140 à 115 euros -L'action Fnac Darty a gagné 3,3%, alors que des spéculations animent le secteur de la distribution spécialisée. Le groupe chinois de commerce électronique JD.com a annoncé étudier la possibilité de racheter le distributeur spécialisé britannique Currys, dont le titre s'est envolé de plus de 36% à la Bourse de Londres. Currys a de son côté indiqué avoir rejeté une offre d'achat formulée par le fonds d'investissement Elliott Advisors.

États-Unis
A New York, Wall Street était fermé pour cause de jour férié (President's Day).

Asie
En Asie, les principaux indices présentent un tableau contrasté mardi. L'indice Nikkei a perdu 0,3% à Tokyo, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grappillait 0,1% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,3%, alors que la Banque populaire de Chine (PBOC) a abaissé un de ses taux directeurs pour soutenir l'économie. La Banque populaire de Chine (PBOC) a abaissé mardi son taux directeur à plus long terme, afin de soutenir une économie chinoise à bout de souffle. La banque centrale chinoise a abaissé le Loan Prime Rate (LPR) à cinq ans, le taux de référence pour les prêts hypothécaires, de 4,2% à 3,95%, a-t-elle indiqué. Il s'agit de la plus forte baisse de ce taux depuis sa création voilà cinq ans. Le LPR à cinq ans avait déjà été réduit en mai 2023. Le LPR à un an a, lui, été maintenu à 3,45%.

Obligations
Les rendements des emprunts du Trésor américain s'inscrivent en hausse mardi matin pour leur première séance de la semaine, dans l'attente de la parution des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale, prévue mercredi.

Analyse
UBS abaisse l'objectif d'Ems-Chemie à 630 (660) CHF – Neutral
UBS abaisse l'objectif d'Eni à 17 (17,50) EUR – Buy
BoA augmente l'objectif de Vinci à 129 (121) EUR – Buy

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