Johnson & Johnson a annoncé vendredi avoir conclu un accord afin d'acquérir le fabricant d'appareils médicaux Shockwave Medical pour une valeur d'entreprise de 13,1 milliards de dollars. Cette opération renforcera la position du géant américain de la santé dans le domaine des interventions cardiovasculaires. J&J a indiqué qu'il débourserait 335 dollars par action en numéraire pour acquérir Shockwave, soit une prime de 4,7% par rapport au cours de clôture de 319,99 dollars jeudi. Ce prix est supérieur de près de 17% au cours de clôture de 287,23 dollars de Shockwave le 25 mars, avant que le Wall Street Journal ne révèle que J&J envisageait de racheter la société. Le titre Johnson & Johnson gagne 0,4%, à 153,05 dollars, vendredi en préouverture à la Bourse de New York. L'action Shockwave Medical progresse de 1,7%, à 325,50 dollars. J&J, dont le siège se trouve à New Brunswick, dans le New Jersey, a précisé qu'il prévoyait de financer l'opération avec ses liquidités disponibles et de la dette, en ajoutant que la valeur d'entreprise de 13,1 milliards de dollars incluait les liquidités acquises.

La Bourse suisse a nettement reculé vendredi. Par rapport à la clôture de la veille, le SMI a perdu près de 200 points, évoluant la plus grande partie de la journée dans une fourchette étroite un peu au-dessus des 11'500 points pour chuter sous ce niveau en fin d'après-midi et terminer près du plus bas du jour. Le SMI a terminé en recul de 1,67% à 11'495,79 points, avec un plus bas à 11'480,87 et un plus haut à 11'548,32. Le SLI a cédé 1,36% à 1888,23 points et le SPI 1,42% à 15'155,20 points. Sur les 30 valeurs vedettes VAT group (+1,0%) et le bon Lindt (+0,4%) sont les seuls gagnants du jour. Straumann a fini à l'équilibre. Les plus gros perdants du jour sont Richemont (-2,8%), la porteur Roche et Novartis (chacun -2,5%), le bon Roche (-2,4%), Julius Bär et Swatch Group (chacun -2,2%) et Nestlé (-2,0%), tous ayant reculé de 2% ou plus. Le gestionnaire de fortune Julius Bär devrait faire face à une opposition lors de son assemblée générale, jeudi prochain à Zurich, autour de millions supplémentaires destinés à attirer un nouveau directeur général. La fondation Ethos s'y oppose.

Europe
Les Bourses européennes se sont repliées vendredi et sur l'ensemble de la semaine, les investisseurs se montrant moins confiants dans la possibilité pour la Réserve fédérale (Fed) de réduire ses taux après une série d'indicateurs économiques meilleurs que prévu. L'indice Stoxx Europe 600 a cédé 0,8%, à 506,6 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont perdu 1,1% chacun. Le DAX 40 à Francfort a reculé de 1,2% et le FTSE 100 a lâché 0,8%. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx Europe 600 a perdu 1,2%. La société d'investissement Wendel (+0,8%) a cédé 9% du capital du groupe de certification et de contrôle de la qualité Bureau Veritas (-0,7%) pour un montant d'environ 1,1 milliard d'euros. Le fond Lac1 géré par Bpifrance a acquis dans le cadre de cette opération environ 4% du capital de Bureau Veritas, tandis que le groupe de certification a racheté 0,8% de ses propres actions. La compagnie pétrolière britannique Shell (+0,3% à Londres) a relevé vendredi sa prévision de production de gaz au premier trimestre et a indiqué que les résultats de son activité de négoce devraient être robustes, bien qu'inférieurs à ceux du quatrième trimestre 2023, qu'elle a qualifié d"exceptionnel". Telecom Italia (-1,4%) a annoncé vendredi avoir signé un accord pour un prêt-relais de 1,5 milliard d'euros afin de couvrir ses besoins jusqu'à la réalisation de la vente de son réseau fixe. Les conditions de cet accord sont en ligne avec celles du marché, a indiqué le groupe.

États-Unis
La Bourse de New York a rebondi vendredi au terme d'une semaine mouvementée, saluant de bons chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, qui risquent toutefois de retarder la baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,8%, à 38.904,04 points, et l'indice élargi S&P 500 a pris 1,1%, à 5.204,34 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a rebondi de 1,2%, à 16.248,52 points. Le rapport sur l'emploi publié vendredi pourrait à son tour fragiliser la perspective d'une première baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed) en juin. Les créations de postes ont accéléré à 303.000 en mars, dépassant nettement le consensus des économistes (+200.000). Apple (+0,5%) va licencier plus de 600 personnes dans la Silicon Valley, quelques semaines après avoir mis un terme à son projet de véhicule électrique à conduite autonome. Meta, la maison mère de Facebook, avance de 3,2%, à 527,34 dollars, se rapprochant du nouveau record historique en séance de 530 dollars établi jeudi. Le titre a bondi de 47% depuis le début de l'année. Hubspot (+1,9%) a poursuivi sa hausse. Le titre a déjà gagné 5% jeudi à la suite d'informations de l'agence Reuters selon lesquelles Alphabet (+1,3%), la maison mère de Google, a discuté avec ses banques d'une éventuelle acquisition de l'éditeur de logiciels de marketing, à la capitalisation boursière de près de 33 milliards de dollars. Tesla (-3,6%) a renoncé à lancer un modèle à bas coûts face à l'intensification de la concurrence sur le marché des voitures électriques, a rapporté l'agence Reuters.

Asie
En Asie, les marchés présentent un tableau contrasté lundi. A Tokyo, l'indice Nikkei progressait de 0,8% en fin de séance. En revanche, le Hang Seng perdait 0,1% à Hong Kong et l'indice Shanghai Composite cédait 0,2%.

Obligations
Les rendements des obligations d'Etat américaines ont augmenté vendredi, après l'annonce de la création d'un nombre d'emplois bien plus important que prévu aux Etats-Unis le mois dernier.

Analyse
HSBC relève l'objectif d'Iberdrola à 13,10 (12,40) EUR – Buy
UBS abaisse l'objectif de RWE à 49 (52) EUR – Buy
Barclays relève l'objectif de Siemens Energy à 18 (16) EUR/Overw. – Trader

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