Par Peter Rosenstreich
Publié le Mon 24/06/2024 - 00:00
Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics a annoncé vendredi le lancement de deux programmes de rachat d'actions pour un montant total maximal de 1,1 milliard de dollars, soit environ 1,03 milliard d'euros, sur une période de trois ans. Ces rachats d'actions peuvent intervenir "à tout moment", "afin de satisfaire aux obligations de la société au titre des plans d'attribution d'actions mis en place au bénéfice de ses salariés, pour un montant maximal de 989 millions de dollars, et de permettre le règlement potentiel de ses obligations convertibles en circulation, pour un montant d'environ 111 millions de dollars, sur la base du cours de clôture de l'action à la Bourse de New York le 18 juin 2024", a expliqué STMicroelectronics dans un communiqué. Le 18 juin, le cours de clôture de l'action STMicroelectronics au New York Stock Exchange était de 43,08 dollars. En retenant ce niveau, le nombre maximal d'actions pouvant être acquises pour un montant de 1,1 milliard de dollars s'élèverait à environ 25,5 millions, ce qui représente environ 2,8% du capital social émis de la société.
La Bourse suisse a nettement reculé vendredi. Après avoir rebondi au-dessus des 12'100 points la veille, le SMI a replongé sous ce niveau dès l'ouverture et s'est inscrit sous les 12'000 points à son plus bas du jour avant de finir un peu au-dessus de ce niveau. Le front des nouvelles d'entreprises est resté clairsemé, tout comme celui des données macroéconomiques. Le SMI a terminé en recul de 0,95% à 12'012,87 points, avec un plus bas à 11'987,23 points et un plus haut à 12'110,54 points déjà en rouge en phase d'ouverture. Le SLI a abandonné 1,01% à 1943,24 points et le SPI 0,92% à 15'969,72 points. Sur les 30 valeurs vedettes, le bon Roche (+1,3%) et le bon Lindt (+1,1%) sont les seuls gagnants du jour. La porteur Roche (-0,2%) a longtemps figuré en vert. Novartis (-0,4%) a lui aussi tenté de surnager, sans succès. Quant à Nestlé (-1,3%), il a sous-performé et pesé sur l'indice. Le géant des matériaux de construction Holcim (-3,5%) a terminé lanterne rouge, derrière le géant bancaire UBS (-3,2%) et le géant de l'électrotechnique ABB (-2,8%). Deutsche Bank a rétrogradé Holcim à "sell" de "hold", tout en augmentant l'objectif de cours à 45 de 40 francs. L'autre bancaire, Julius Bär (-1,7%) a aussi sous-performé l'indice.
Europe
Les Bourses européennes ont terminé la semaine dans le rouge, pénalisées par un indice d'activité dans la zone euro inférieur aux attentes. L'indice Stoxx Europe 600 a cédé 0,7%, à 515,1 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont lâché 0,6% chacun. A Francfort le DAX 40 a perdu 0,5% et le FTSE 100 s'est replié de 0,4% à Londres. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx Europe 600 a gagné 0,8%. Le groupe de services numériques en difficulté Atos a plongé de 33% alors qu'il est parvenu à un accord de principe avec des banques et porteurs d'obligations concernant son financement intérimaire. Le groupe prévoit de signer l'accord définitif de restructuration financière, qui entraînera une forte dilution des actionnaires existants, durant la semaine du 22 juillet pour une mise en oeuvre dans la foulée. Alstom (-3,8%) a annoncé avoir signé un contrat d'environ 400 millions d'euros avec un client de la région AMECA (Afrique, Moyen-Orient, Asie Centrale). Le nom de ce client sera divulgué "ultérieurement", a précisé l'équipementier ferroviaire dans un communiqué. Le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics (-1,1%) a annoncé le lancement de deux programmes de rachat d'actions pour un montant total maximal de 1,1 milliard de dollars, soit environ 1,03 milliard d'euros, sur une période de trois ans.
États-Unis
La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé vendredi alors que les technologiques ont subi de nouvelles prises de bénéfices après les nouveaux records enregistrés cette semaine. L'indice Dow Jones (DJIA) a grignoté 0,04, à 39.1500,33 points mais l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,2%, à 5.464,62 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a pour sa part cédé 0,2%, à 17.689 points. L'optimisme entourant les perspectives offertes par l'intelligence artificielle a porté le S&P 500 et le Nasdaq Composite à de nouveaux sommets historiques cette semaine et a brièvement propulsé Nvidia au rang de première capitalisation mondiale. Sur la semaine, l'indice S&P 500 et le Nasdaq ont gagné 0,4% et 0,1% malgré des prises de bénéfices ces deux derniers jours dans un contexte de prudence à l'approche des "quatre sorcières" vendredi, soit l'expiration des contrats à terme et options trimestriels sur les indices et actions, susceptibles d'engendrer une forte volatilité. Le Dow Jones a affiché pour sa part un gain hebdomadaire de 1,5%. Nvidia (-3,2%) a poursuivi sa consolidation après avoir cédé 3,5% jeudi. Microsoft (+0,9%) campe en revanche sur ses positions. Ce dernier affichait vendredi une capitalisation de 3.343 milliards de dollars, contre 3.119 milliards de dollars pour Nvidia. L'action CarMax a pris 0,4%. Le distributeur de voitures d'occasion a publié des bénéfices trimestriels supérieurs aux estimations des analystes, mais a indiqué que ses ventes restaient sous pression en raison d'un contexte économique plus difficile. Trump Media & Technology Group s'est stabilisé en gagnant 0,2%. La holding du réseau social de l'ancien président américain, Truth Social, a chuté de 15% jeudi et perdu 34% de sa valeur au cours des cinq dernières séances. La Securities and Exchange Commission a autorisé cette semaine certains actionnaires à revendre leurs titres de la société, faisant craindre un afflux d'actions sur le marché.
Asie
En Asie, les marchés d'actions affichent une performance contrastée lundi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,8% en fin de séance. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 1% et le Shanghai Composite perdait 0,7%.
Obligations
Les rendements des titres du Trésor américain évoluent peu lundi matin. Les investisseurs attendent de nouvelles statistiques sur le marché du travail et l'inflation pour obtenir des indications sur la trajectoire des taux de la Réserve fédérale (Fed). Vers 7h20, le taux de l'emprunt du Trésor américain était stable, à 4,255%. Le rendement du titre à deux ans était lui aussi inchangé, à 4,743%.
Analyse
Bank of America abaisse l'objectif de Ryanair à 24 (25) EUR – Buy
UBS abaisse l'objectif de Kion à 50 (63) EUR – Buy
Deutsche Bank augmente l'objectif Schneider Electric à 210 (200) EUR – Hold
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