Ryanair a annoncé une baisse de ses bénéfices pour l'exercice, conformément aux attentes des analystes, en raison de la hausse des coûts et de la baisse des tarifs moyens. La compagnie aérienne irlandaise à bas prix a déclaré avoir réalisé un bénéfice net de 1,61 milliard d'euros (1,80 milliard de dollars) pour l'exercice clos fin mars, contre 1,92 milliard d'euros un an auparavant, pour un chiffre d'affaires en hausse de 4% à 13,95 milliards d'euros. Les bénéfices reflètent une hausse de 9% du nombre de passagers, mais qui ont payé des tarifs moyens inférieurs de 7%. Les coûts d'exploitation de la société ont également augmenté de 9%, a indiqué Ryanair. Le résultat est comparable aux attentes d'un bénéfice net de 1,6 milliard d'euros pour un chiffre d'affaires de 13,9 milliards d'euros, selon le consensus Visible Alpha. Ryanair, qui a réitéré ses attentes d'une croissance de 3% du nombre de passagers pour l'exercice 2026, a déclaré observer une demande robuste pour les voyages d'été et que les tarifs de pointe avaient tendance à être légèrement supérieurs à ceux de l'année précédente. Les réservations sont en hausse de 1% sur un an.

La Bourse suisse a entamé la semaine sur une note légèrement positive. Les indices ont évolué en rouge la plus grande partie de la séance, après la perte du triple A des Etats-Unis, rétrogradés vendredi soir par Moody's. Le SMI a terminé au plus haut du jour, au-dessus des 12'300 points. Le SMI a terminé sur un gain de 0,18% à 12'356,77 points, plus haut du jour, après un plus bas à 12'263,18. Le SLI a avancé de 0,16% à 2027,18 points et le SPI a pris 0,37% à 16'966,72 points. Sur les trente valeurs vedettes, vingt ont progressé et dix reculé. Le bon Lindt (+3,3%), Swisscom (+1,3%) et le bon Schindler (+1,1%) ont terminé sur le podium. Nestlé (+0,9%) a soutenu l'indice. Novartis et Roche (chacun +0,1%) sont restés plus discrets. Le géant veveysan de l'alimentation n'a pas souffert des conclusions de la commission d'enquête du Sénat français sur le traitement des eaux en bouteille, dont les membres ont notamment fustigé l'attitude des dirigeants de Nestlé et de sa filiale Nestlé Waters. L'assureur-vie Swiss Life (+0,9%) dévoile mardi ses performances au 1er trimestre. Les analystes tablent sur des primes brutes d'environ 7,68 milliards de francs. Holcim (-2,6%) a terminé lanterne rouge, derrière Alcon (-1,1%) et Straumann (-0,9%).

Europe
Les Bourses européennes ont clôturé en légère hausse lundi, alors que les investisseurs saluent l'accord de coopération économique entre le Royaume-Uni et l'Union européenne tout en relativisant la dégradation par Moody's de la note souveraine des Etats-Unis. L'indice Stoxx Europe 600 a gagné 0,1%, à 550 points. A Paris, le CAC 40 a fini proche de l'équilibre, tandis que le SBF 120 s'est replié de 0,1%. Le DAX 40 s'est adjugé 0,7% à Francfort, atteignant un nouveau record en clôture à 23.906 points. A Londres, le FTSE a empoché 0,2%. BNP PARIBAS (+3,4%): le groupe bancaire a annoncé lundi le lancement du programme de rachat d'actions prévu pour 2025 pour un montant maximum de 1,08 milliard d'euros. WORLDLINE (-6,2%). Le titre du spécialiste des paiements électroniques subit une pression croissante des vendeurs à découvert alors que son chiffre d'affaires a reculé de 4,5% au premier trimestre, en données organiques. Selon le site spécialisé shortsell.nl, les positions courtes nettes vendeuses constituées par les fonds d'investissement spéculatifs portent actuellement sur 5,45% du capital de Worldline, alors que ce taux était encore inférieur à 3% il y a trois mois. GETLINK (-2,3%): le gestionnaire du tunnel sous la Manche a annoncé lundi la suspension pour deux semaines de l'interconnexion ElecLink, un câble électrique qui relie le Royaume-Uni et la France en passant par le tunnel sous la Manche. Cet incident devrait avoir un effet négatif d'environ 20 millions d'euros sur le chiffre d'affaires de cette année, a indiqué Getlink.

États-Unis
La Bourse de New York a clôturé dans le vert lundi, sans se laisser déstabiliser par la dégradation de la note attribuée par Moody's à la dette souveraine américaine. Les indices se sont redressés en cours de séance malgré une nouvelle contraction de l'indicateur avancé du Conference Board en avril et l'avertissement émis par le PDG de JPMorgan au sujet du conflit commercial. Les risques liés aux droits de douane restent sous-estimés et pourraient faire décrocher Wall Street, a estimé lundi Jamie Dimon lors d'une conférence. En légère baisse à l'ouverture, le Dow Jones s'est finalement adjugé 0,3%, à 42.792,07 points. Le S&P 500 a fini en hausse de 0,1%, à 5.953,60 points, et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a très légèrement progressé, à 19.215,46 points. BLACKSTONE (-0,9%) : le gérant d'actifs a annoncé lundi le rachat de l'énergéticien TXNM ENERGY (+7% à 56,57 dollars) pour 5,7 milliards de dollars en numéraire, soit 61,25 dollars par action. L'opération valorise le groupe, propriétaire des fournisseurs d'énergie PNM Ressources et Texas - New Mexico Power (TNMP), à 11,5 milliards de dollars en incluant la dette. NVIDIA (+0,1%): le concepteur de processeurs compte approfondir ses partenariats avec des entreprises taïwanaises, notamment en collaborant avec Foxconn Technology pour construire un superordinateur d'intelligence artificielle, ont annoncé dimanche ses dirigeants lors du salon Computex à Taipei. TESLA (-2,6%): les investisseurs attendent avec impatience les chiffres hebdomadaires des ventes de voitures électriques en Chine, alors que les derniers indicateurs commerciaux du constructeur automobile ont été décevants.

Asie
En Asie, l'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo gagnait 0,3% mardi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite était en hausse de 0,5%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 1,3%.

Obligations
La décision de Moody's d'abaisser la note de la dette publique américaine ne devrait pas trop perturber le marché des obligations d'entreprises. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était quasiment stable à 4,46%. Le taux du titre à deux ans était également inchangé, à 3,98%.

Analyse
HSBC augmente l'objectif de Birkenstock à 75 (72) USD – Buy
HSBC relève l'objectif d'Eon à 17,70 (16,40) EUR – Buy
UBS relève l'objectif de Richemont à 181 (171) CHF – Buy