BHP Group a déclaré qu'il ne poursuivrait pas le rachat d'Anglo American à la suite de nouvelles discussions, fermant ainsi la porte à une opération qui aurait pu dynamiser ses activités dans le cuivre et contribuer à ouvrir la voie à la finalisation d'une fusion entre son rival britannique et Teck Resources. BHP, basé à Melbourne en Australie, a approché pour la première fois Anglo American, société cotée à Londres, en vue d'un éventuel rachat en avril de l'année dernière, arguant qu'une combinaison des précieuses mines de cuivre et d'autres activités des deux entreprises présenterait des avantages significatifs. Cette proposition d'environ 50 milliards de dollars a été rejetée par Anglo American, qui a depuis accepté de fusionner avec le canadien Teck Resources dans le cadre d'une opération qui sera soumise au vote des actionnaires le mois prochain. Dans un communiqué publié lundi, BHP a indiqué avoir eu de nouvelles discussions avec le conseil d'administration d'Anglo American, mais ne plus envisager de rapprochement entre les deux sociétés. "Bien que BHP continue de croire qu'un rapprochement avec Anglo American aurait présenté de solides avantages stratégiques et créé une valeur significative pour toutes les parties prenantes, BHP est confiant dans le potentiel très convaincant de sa propre stratégie de croissance organique", a indiqué le groupe.

La Bourse suisse a terminé en hausse vendredi, dans un climat pourtant volatil et à contrecourant des places européennes. L'inquiétude domine toujours quant à un éclatement de la bulle autour de l'intelligence artificielle (IA), en raison de l'endettement du secteur. Du côté de Zurich, après avoir timidement progressé en début de séance, le SMI a bouclé sur un gain de 0,71% à 12'632,67 points. Le SLI a terminé en hausse de 0,46% à 2033,31 points et le SPI de 0,51% également À 17'342,35 points. Sur les trente principales valeurs, dix-neuf ont avancé quand onze ont reculé. Sandoz (+2,6%) a pris la tête de l'indice, reléguant son ancienne maison mère Novartis (+2,5%) à la deuxième place derrière Geberit (+2,0%). Les deux autres poids lourds Nestlé (+1,9%) et Roche (bon +1,2%) ont soutenu eux aussi l'indice. SGS (+1,1%) a fini dans le vert également. Le spécialiste de l'inspection et de la certification a signé une prise de participation majoritaire en France. Schindler a inversé la tendance négative du début de matinée, terminant sur un gain de 1,1%. Le lucernois doit composer avec le départ d'Hugo Martinho, son responsable des ressources humaines, qui siège à la direction générale.

Europe
Les Bourses européennes ont clôturé de manière contrastée vendredi, dans un contexte toujours marqué par les inquiétudes entourant le secteur de l'intelligence artificielle (IA), ainsi que les débats concernant la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed). L'indice Stoxx Europe 600 a cédé 0,3%, à 562,1 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont fini près de l'équilibre. A Francfort, le DAX 40 a perdu 0,8%, tandis que le FTSE 100 a grappillé 0,1% Londres. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx Europe 600 abandonne 2,2%. UBISOFT (+3,9%): l'éditeur de jeux vidéo a confirmé vendredi ses objectifs financiers pour l'exercice qui s'achèvera fin mars, après avoir enregistré des résultats semestriels supérieurs aux estimations des analystes et alors que l'entrée de Tencent dans le capital de sa filiale Vantage Studios est imminente. Le 13 novembre, Ubisoft avait reporté la publication de ses résultats du premier semestre 2025-2026 et demandé à Euronext de suspendre la cotation de ses actions et de ses obligations. THALES (-3,8%) - DASSAULT AVIATION (-3,1%): les valeurs liées à la défense ont reculé alors que les Etats-Unis ont proposé un plan de paix en 28 points pour mettre un terme à la guerre opposant la Russie et l'Ukraine. ELIOR (-8,6%): TP ICAP Midcap a dégradé vendredi sa recommandation sur le titre du groupe de restauration collective et de concessions d'"achat" à "conserver" et abaissé son objectif de cours de 3,10 euros à 3 euros.

États-Unis
La Bourse de New York a rebondi vendredi, soutenue par des déclarations d'un haut responsable de la Réserve fédérale (Fed) ranimant l'espoir d'une baisse des taux le mois prochain. L'indice Dow Jones a repris 1,1%, à 46.245,41 points, tandis que S&P 500 a avancé de 1%, à 6.602,99 points. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a gagné de son côté 0,9%, à 22.273,08 points. Minés jeudi et en préouverture par les craintes concernant la valorisation et l'endettement des géants de l'intelligence artificielle (IA) aux Etats-Unis, les indices ont repris de la vigueur après que le président de la Réserve fédérale (Fed) de New York, John Williams, a laissé entendre qu'il serait favorable à une baisse des taux "à court terme" pour les rapprocher du niveau neutre qui ne stimule ni ne freine l'économie. NVIDIA (-1%): en dépit de résultats et prévisions supérieurs aux attentes, le fabricant de puces avancées pour l'intelligence artificielle n'a pas réussi à rassurer les investisseurs, qui s'inquiètent de la manière dont les géants de la technologie utilisent des opérations d'endettement importantes et complexes pour financer le développement des infrastructures IA. Selon le Wall Street Journal, l'administration ménerait des discussions préliminaires sur la possibilité d'autoriser Nvidia à envoyer son processeur H200 dédié à l'IA en Chine, ELI LILLY (+1,6%) à 1.059,50 dollars): le groupe a dépassé la barre des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière en clôture, devenant la première société pharmaceutique de l'histoire à franchir ce cap. Eli Lilly est soutenu par les perspectives prometteuses de ses pilules anti-obésité aux Etats-Unis. INTEL (+2,6%), TSMC (-4,8% pour le certificat de dépôt): le directeur général d'Intel, Lip-Bu Tan, a démenti les "rumeurs" selon lesquelles un homme récemment embauché par le groupe aurait dérobé des données à son ancien employeur, le taïwanais TSMC. Des médias ont rapporté cette semaine que les autorités taïwanaises enquêtaient sur cet employé qui a pris sa retraite chez TSMC en juillet, avant de rejoindre Intel en octobre.

Asie
En Asie, la Bourse de Tokyo est fermée en raison d'un jour férié. L'indice Shanghai Composite était stable lundi en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 1,8%.

Obligations
Moody's a relevé vendredi la note de l'Italie d'un cran, de Baa3 à Baa2. La perspective a été révisée de positive à stable. Moody's a déclaré s'attendre à ce que le poids de la dette publique de l'Italie diminue à partir de 2027, grâce aux réformes économiques et budgétaires menées dans le cadre de son plan national de relance et de résilience, ainsi qu'à la possibilité de nouvelles mesures politiques soutenant la croissance au-delà de l'échéance du plan en août 2026. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans est stable, à 4,07%. Le taux du titre à deux ans également, à 3,52%.

Analyse
UBS relève l'objectif de Landis+Gyr à 55 (50) CHF – Neutral
UBS relève l'objectif de CTS Eventim à 116 (115) EUR – Buy
UBS abaisse l'objectif d'Ypsomed à 410 (435) CHF – Buy

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