Neuf sociétés pharmaceutiques ont accepté de baisser les prix payés par certains programmes fédéraux et certains patients, dans le cadre d'une nouvelle série d'accords conclus entre l'industrie et l'administration Trump. Les sociétés ont déclaré qu'elles réduiraient les prix des médicaments aux États-Unis à des niveaux comparables à ceux pratiqués dans d'autres pays riches, qui sont généralement beaucoup plus bas. En contrepartie, les sociétés bénéficient d'un sursis de trois ans, soutenu par l'administration, pour les nouveaux droits de douane américains potentiels. Le président Trump a annoncé ces accords à la Maison Blanche, en présence des dirigeants des neuf entreprises. « À partir de l'année prochaine, les prix des médicaments américains vont baisser rapidement et fortement, pour devenir bientôt parmi les plus bas des pays développés », a déclaré M. Trump. Les entreprises qui ont conclu les nouveaux accords sont : Amgen, Boehringer Ingelheim, la division Genentech de Roche, Gilead, Novartis et Sanofi, en plus de Bristol-Myers, Merck et GSK.

A la Bourse suisse, les indices ont bouclé en hausse vendredi, après avoir hésité entre le rouge et le vert tout au long de la séance. A la clôture à Zurich, le SMI prenait 0,27% à 13'171,85 points. Le SLI gagnait 0,10% à 2131,01 points et le SPI 0,19% à 18088,46 points. Sur les trente valeurs vedettes, douze avançaient, dix-sept reculaient et Schindler finissait à l'équilibre. Le bon Roche (+1,9%) avait repris la tête de la course, devant Julius Bär (+0,9%) et ABB (+0,9%). La médaille en chocolat revenait à Zurich Insurance (+0,8%). Parmi les autres poids lourds, Novartis (+0,7%) terminait également en terrain positif, à l'inverse de Nestlé (-1,4%). Le paquebot alimentaire a reçu vendredi le feu vert en France pour continuer à vendre Perrier comme une eau minérale naturelle. Par ailleurs, selon la presse italienne, la multinationale veveysane s'apprêterait à céder sa division eaux, une opération qui valoriserait Nestlé Waters à 5 milliards d'euros. Parmi les potentiels acquéreurs, le fonds français PAI serait favori, déjà partenaire de la multinationale vaudoise avec laquelle il forme la coentreprise Froneri, dédiée aux glaces. Nestlé n'a pas commenté ce qu'il qualifie de "rumeurs". Les valeurs du luxe prenaient l'eau au lendemain des exportations horlogères, Swatch Group reculant de 1,3% et Richemont de 0,8%.

Europe
Les Bourses européennes ont clôturé globalement dans le vert vendredi, au terme d'une semaine marquée par une série de décisions de banques centrales en Europe et de nouvelles données sur l'inflation aux Etats-Unis. L'indice Stoxx Europe 600 a gagné 0,4%, à 587,5 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 ont fini à l'équilibre. A Francfort, le DAX 40 s'est adjugé 0,4% et le FTSE 100 a grimpé de 0,6% à Londres. Sur l'ensemble de la semaine, le Stoxx Europe 600 a progressé de 1,6%. Par ailleurs, la Banque de France a relevé vendredi sa prévision de croissance pour 2025 à 0,9%, contre 0,7% auparavant. Le produit intérieur brut de la France a crû de 1,1% en 2024. EMEIS (+6,7%): l'exploitant de maisons de retraite et de cliniques a annoncé jeudi soir avoir bouclé avec ses partenaires bancaires et des investisseurs financiers la levée de nouveaux financements pour un montant total de 3,15 milliards d'euros. KERING (-2,5%): le groupe de luxe a annoncé jeudi l'acquisition d'une participation de 20% dans le joaillier Raselli Franco pour 115 millions d'euros. Le groupe français prévoit de racheter l'entreprise en totalité d'ici à 2032. RENAULT (+1,6%): S&P Global Ratings a relevé jeudi sa note de crédit pour le constructeur automobile de "BB+" à "BBB-", avec une perspective stable, saluant la résilience du modèle économique du groupe. Ce relèvement permet au constructeur automobile de retrouver le statut d'émetteur "investment grade" dont il était privé depuis 2020.

États-Unis
La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, soutenue par le rebond des valeurs technologiques principalement liées à l'intelligence artificielle (IA), au lendemain des données rassurantes sur l'inflation publiées aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones a terminé sur un gain de 0,4%, à 48.134 points, freiné par le plongeon de Nike (-10,5% en clôture) après les prévisions décevantes de l'équipementier sportif. Le S&P 500 a pris 0,9%, à 6.834 points, et le Nasdaq a avancé de 1,3%, à 23.307 points. Au sein du compartiment technologique, Oracle (+6,8%) a continué de se reprendre après des informations du Wall Street Journal selon lesquelles le groupe de logiciels et d'informatique dématérialisée (cloud) détiendra une participation de 15% dans la coentreprise que créera le réseau social TikTok aux Etats-Unis. L'indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis s'est inscrit en hausse de 2,7% sur un an en novembre, ce qui signale une modération des tensions inflationnistes après la hausse de 3% observée en septembre. Si ce rapport sur l'inflation doit être pris avec des pincettes, en raison des difficultés de collecte de données du fait du blocage budgétaire aux Etats-Unis, "le marché a tout de même décidé de parier sur une désinflation plus rapide que prévu, alimentant l'idée que les effets des hausses tarifaires sont déjà derrière nous", commentent les économistes de LBP AM. -NIKE (-10,7%): le titre chute après l'annonce par l'équipementier sportif d'un recul de 31% de son bénéfice net au deuxième trimestre de son exercice décalé, bien que le résultat par action du groupe soit supérieur au consensus. Le chiffre d'affaires de Nike a augmenté de moins de 1% mais a dépassé les attentes. Le groupe a cependant prévenu s'attendre à une baisse de son activité au troisième trimestre. FEDEX (+0,6%): le groupe de messagerie a relevé ses prévisions pour l'exercice entier après avoir dépassé les attentes des analystes en termes de chiffre d'affaires et de résultat ajusté au cours du deuxième trimestre clos le 30 novembre.

Asie
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo progressait de 1,8% lundi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,8%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong était stable.

Obligations
Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagnait 2,7 points de base, à 4,17%. Le taux du titre à deux ans montait de 0,8 point de base, à 3,50%.

Analyse
UBS abaisse Schweiter Technologies à 240 (250) CHF – Sell
Berenberg abaisse Sanofi à 105 (110) EUR – Buy
UBS abaisse EssilorLuxottica à 352 (355) EUR – Buy

Produit par MBI Martin Brückner Infosource GmbH & Co. KG au nom de Swissquote. Toutes nos informations sont élaborées avec le soin qui s’applique au travail journalistique. Aucune responsabilité n'est assumée en cas de retards ou erreurs.