BP a annoncé la vente d'une participation de 65% dans son activité de lubrifiants Castrol pour 8 milliards de dollars, dans le cadre d'un plan de simplification de l'entreprise faisant suite à un examen lancé sous la direction de l'ancien président directeur général Murray Auchincloss. Le géant pétrolier a déclaré céder cette participation à la société d'investissement Stonepeak et que les deux entreprises allaient créer une coentreprise dans laquelle BP détiendra 35%. BP dispose d'une option pour vendre sa participation dans la coentreprise après une période de blocage de deux ans. BP a précisé que l'opération a une valeur d'entreprise de 10,1 milliards de dollars, ce qui inclut 1,8 milliard de dollars de participations minoritaires dans la coentreprise et 0,3 milliard de dollars de dette. La société a indiqué qu'une grande partie des participations minoritaires dans la coentreprise Castrol est liée à la participation de BP dans Castrol India. Le Wall Street Journal a rapporté mardi soir qu'un accord pour la vente de la participation était imminent, citant des personnes proches du dossier.

La Bourse suisse a opéré mardi soir ses derniers échanges avant la pause de Noël dans le positif, dopé par une croissance américaine meilleure qu'attendu. A la Bourse suisse, le SMI a terminé la séance en nette hausse de 0,60% à 13'242,80 points, non sans avoir auparavant attteint un plus haut du jour à 13'288,66 points, qui constitue également un nouveau record historique après celui du mois de mars. Son score le plus bas du jour s'est établi à 13'162,82 points. Pour leur part, le SLI a progressé de 0,38% à 2140,82 points et le SPI a avancé de 0,48% à 18'186,12 points. Sur les 30 valeurs vedettes, dix-huit ont progressé et douze reculé. Le podium du jour se compose de Roche (+1,4%), Novartis (+1,3%) et Richemont (+1,2%). Les deux géants de la pharma ont conclu vendredi un accord avec le gouvernement américain sur une baisse du prix des médicaments aux Etats-Unis. Swiss Life (+0,7%) a également étoffé ses gains. Nestlé (-0,3%), en revanche, s'est retrouvé de côté des perdants.

Europe
Les Bourses européennes ont fait du surplace mercredi, dans des volumes particulièrement réduits en raison de la fermeture anticipée des marchés. A la clôture, le Stoxx Europe 600 est stable, à 588,65 points. A Paris, le CAC 40 et le SBF 120 sont restés pratiquement inchangés. A Francfort, la Bourse était fermée ce mercredi. Le FTSE 100 à Londres a cédé de son côté 0,2%. SANOFI (stable): Le laboratoire pharmaceutique s'est dit mercredi "très déçu" par la réponse de la Food and Drug Administration (FDA) américaine à sa demande d'autorisation de mise sur le marché d'une molécule (tolébrutinib) ciblant la sclérose en plaques secondaire progressive non-récurrente. Par ailleurs Sanofi a annoncé mercredi le rachat du fabricant américain de vaccins Dynavax pour un montant de 2,2 milliards de dollars (environ 1,9 milliard d'euros). La finalisation de l'opération, qui se fera via une offre publique d'achat, est prévue au premier trimestre 2026.

États-Unis
La Bourse de New York s'est maintenue près de ses points hauts historiques mais a clôturé en légère baisse vendredi, tandis que les cours des métaux ont battu de nouveaux records. Après une ouverture en légère hausse, l'indice Dow Jones a cédé 0,04%, à 48.710,97 points. Le S&P 500 est resté proche de l'équilibre (-0,03%), à 6.929,94 points, et le Nasdaq Composite a abandonné 0,1%, à 23.593,10 points. Le contrat de référence sur l'argent a bondi de 7,7%, à 76,49 dollars l'once, accentuant une envolée qui s'est traduite par un doublement du cours depuis le début de l'année. L'or a également inscrit un nouveau record, s'adjugeant 1,1%, à 4.529,10 dollars l'once. Les métaux précieux sont vus comme des valeurs refuges et ont profité des récentes tensions géopolitiques. Les Etats-Unis ont mené des frappes contre l'Etat islamique au Nigéria cette semaine et ont imposé un blocus aux pétroliers cherchant à entrer ou à sortir des eaux vénézuéliennes. Le baril de brut a gagné 0,4% cette semaine, après avoir cédé du terrain au cours des deux semaines précédentes. Wall Street a mis un terme vendredi à une série de cinq séances de hausse consécutives. Sur l'ensemble de la semaine, le Dow Jones a toutefois gagné 1,6%, le S&P 500 a progressé de 2,3% et le Nasdaq a pris 2,6%. Cette progression a été soutenue par des indicateurs meilleurs qu'attendu, notamment le produit intérieur brut (PIB) du troisième trimestre, ressorti en hausse de 4,3%. Toutefois, le ralentissement du marché du travail reste suffisamment marqué pour inciter la Réserve fédérale (Fed) à poursuivre ses baisses de taux dans les prochains mois. L'actualité macroéconomique était peu fournie ce vendredi. Du côté des entreprises, les valeurs minières ont profité de la flambée des cours de l'or, l'argent et le cuivre. Nvidia (+1%) a également retenu l'attention. Le fabricant de cartes graphiques a noué un accord de licence non exclusif avec Groq, une start-up spécialisée dans les puces avancées pour l'intelligence artificielle (IA). Dans le cadre de cet accord, le fondateur et dirigeant de Groq, Jonathan Ross, rejoindra Nvidia. REEPORT (+2,2%), SOUTHERN COPPER (+0,9%): Les groupes miniers ont bénéficié de la hausse des cours des métaux. Le cuivre qui a atteint de nouveaux plus hauts jeudi, toujours porté par des craintes de pénurie et des incertitudes sur les droits de douane américains.

Asie
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé lundi en baisse de 0,4%. L'indice Shanghai Composite cédait 0,1% en fin de séance, tandis que le Hang Seng perdait 0,6% à la Bourse de Hong Kong.

Obligations
Une hausse continue des rendements des bons du Trésor américain pourrait poser problème à moyen terme, prévient Michael Kantrowitz, expert en chef en stratégie d'investissement chez Piper Sandler. Depuis 2023, une hausse du rendement des bons du Trésor à 10 ans au-dessus de 4,25% a coïncidé avec des rendements plus faibles sur les actions et un doublement de la volatilité des actions, a-t-il indiqué. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,13%. Le taux du titre à deux ans prenait 1 point de base (0,01 point de pourcentage), à 3,49%.

Analyse
Equita abaisse Pirelli de 2 % à 6,50 EUR – Hold

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